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mercredi 19 juin 2013

L'ETE OU J'AI VECU SANS ALCOOL... OU PRESQUE.


Coucou, me revoilou! Aujourd'hui rubrique "développement personnel" à donf concernant le mental de footeux allemand que je me plais à croire avoir, mais qui a régulièrement besoin de petites piqûres de rappel...

Ces derniers jours, j'ai fait le plein de contrariétés en tous genres, dont une qui m'a particulièrement énervé car je me la suis moi-même créée... Et ma moitié en a remis une couche en me sonnant les cloches pour être si bête par moments... Objectivement, rien de bien grave, mais sur le principe, j'ai du mal à digérer quand je me manque... A un point que ça m'a réveillé la nuit, c'est dire...
Je suis alors allé prendre l'air sur le balcon, pour rafraîchir ma température interne et mes idées...
C'est alors que je me suis souvenu d'un passage d'un de mes livres cultes, pour ne pas dire de chevet pendant des années, l'excellentissime "Comment dominer le stress et les soucis" de Dale Carnegie, spécialiste es com et développement perso du milieu du siècle dernier, qui a aussi écrit le mondialement célèbre (en son temps) "Comment se faire des amis", guide au titre un peu ridicule, style "Dis, tu veux être mon ami?...", mais au contenu fabuleux si l'on s'intéresse aux relations humaines. Leurs références sont quelques peu datées, mais pas du tout obsolètes puisque l'humain ne changera jamais...

Dans "Comment dominer le stress et les soucis", il y a un passage expliquant que l'individu peut supporter des stresses énormes, mais que ce qui l'use et peut parfois le faire flancher, ce sont les multiples contrariétés du quotidien qui emplissent goutte à goutte son vase cérébral, jusqu'au trop plein.
L'auteur rapporte notamment le cas d'un américain, sous-marinier durant la seconde Guerre Mondiale, dont le bâtiment fut pris en chasse durant 15 heures infernales par un navire japonais le bombardant de grenades sous-marins comme s'il en pleuvait.
Allongé sur sa couchette car d'aucune utilité à ce moment-là, le militaire grelottait sous une couverture tandis que la température dépassait les 40°C et que s'entendaient le bruit sourd des explosions autour du submersible...
Il passa alors en revue les événements qui l'avaient contrarié ces dernières années, liés à l'argent, au travail, à la vie de couple, et les trouva bien fades alors que son sous-marin et sa vie pouvaient imploser à chaque seconde...
Il se jura que si par miracle il en réchappait, jamais plus il ne se ferait de soucis pour les pets de travers du quotidien... Promesse plus facile à dire qu'à tenir certes, vu que ceux-ci sont comme le flux et le reflux qui ronge la falaise, mais à ses dires il semble y être parvenu par la suite...

L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte... N'empêche qu'en calbar au clair de lune sur mon balcon, je me suis dit que ça ne servait à rien de m'autoflageller pour des broutilles. Ce qui est fait est fait. Mais puisque je continue à me ronger, la solution c'est de puiser dans cette énergie négative pour en sortir quelque chose de positif, pour compenser... Un peu comme une certaine puce Aura boostera le cortex d'un certain Fabien Caramel en 2028 dans un roman certainement intéressant...
Et donc, en guise de pénitence, moi qui m'était plusieurs fois dit qu'il serait bon pour mon corps entre deux âges de faire une abstinence (temporaire!) d'alcool pour le purger des toxines accumulées, c'est l'occasion de transformer ce vœu en acte!
Depuis 3 jours (on ne rit pas!), finis les 3-4 verres de vin du dîner, finie la p'tite binouze en rentrant du travail (sauf celle du vendredi, sacrée!), ou le petit digeo une fois la table débarrassée...
Je suis parti pour un été sans alcool, ou presque (faut pas exagérer : j'en boirai encore un peu en société, pour ne pas passer pour un alien!), et je suis plutôt content de moi pour avoir retrouvé ma paix intérieure en transformant un mal en un bien... pour le moment!
(Et en plus, ça me fait un post... ;-) )